Bonjour, je suis julien, et j'ai effectivement un terrible souvenir de fessée adulte, la première en fait depuis celles de l'a d o l e s c e n c e. J'étais pion dans un lycée technique où des élèves, relevant souvent de la maison de correction étaient pensionnaires.

Ils préparaient des CAP de boucher, de boulanger, de maçon, etc, et l'ambiance était souvent très tendue entre profs, direction, élèves et pions. Les paires de gifles étaient fréquentes, et cela se passait en 1985. Et c'est comme cela que étudiant, pour financer mes études, je devins pion et surveillant de dortoir. dans ce dortoir il n'y avait que moi comme pion et en face 60 élèves plus ou moins disciplinés. Un soir, en fait une nuit vers 2 ou 3 heures du matin, j'ai été réveillé par du chahut et un vacarme assez fort, je me levais et allais dans le dortoir voir ce qui se passait : la moitié des lits étaient "en cathédrale", des élèves pleuraient, d'autres criaient, d'autres encore rigolaient. la nuit on ne devait pas déranger le surveillant général, qui vivait dans un bâtiment à l'autre bout de la cour, loin du bruit et des dortoirs.

J'étais seul pour maîtriser cette révolte et c'est vrai que j'ai donné des claques et puni environ 6 ou 7 élèves récalcitrants et excités. ce n'était pas des "petits jeunes", ils avaient entre 17 et 19 ans, moi j'en avais 24 ! devant l'attitude méprisante et insultante de l'un d'entre eux, qui semblait être un meneur, j'ai décidé de sévir encore plus fort, pour marquer les esprits de tous : je ne sais pas pourquoi ni comment c'est venu, mais je l'ai cramponné, coincé sur le bord d'un lit et d'un trait j'ai baisé son pyjama et lui ai flanqué une fessée magistrale. lui si fort en gueule s'est retrouvé en travers de mes genoux, le cul à l'air et les fesses rouges : l'effet a été immédiat , silence total dans le dortoir et retour au calme.

Le lendemain j'ai signalé l'incident au surgé, sans parler de la fessée. 2 semaines après, alors que je rentrais du terrain de sport du lycée, ou il m'arrivait de jouer au foot avec des élèves, je fus convoqué immédiatement dans le bureau du directeur. a peine entré, je me suis retrouvé face à ce directeur, accompagné du surveillant et de sa secrétaire, des élèves que j'avais puni , mais aussi d'un couple de personnes adultes que je ne connaissais pas. Les présentations furent vite faites : c'était les parents de celui à qui j'avais donné la fessée.

le directeur m'expliqua alors que Mr et Mme D....., artisan boucher de leur état, entendaient porter plainte pour la punition infligée à leur fils. le directeur me fit la morale m'expliquant la gravité de la chose et ce que j'encourrais eu delà du renvoi de mon poste de pion. J'étais consterné et larmoyant, je l'avoue. A cet instant le père, le boucher, dit alors qu'une autre solution existait, si j'en avais le courage et si je voulais qu'il n'y ai pas de plainte. le directeur semblait au courant car il semblait tout à coup très gêné mais en même temps semblait trouver cette "solution" acceptable pour lui et pour la réputation de son établissement, d’ailleurs il me le dit carrément. je vis la secrétaire rougir, et la mère de l'élève fessé bomber le torse.

je demandais quelle était cette "solution" et là brutalement le boucher me dit : "recevoir la même punition que mon fils". je devins blanc comme linge et mes jambes se mirent à trembler, je lui expliquait en bégayant que c'était impossible, pas à mon age, etc etc, rien n'y fit c'était ou la fessée ou la plainte et le renvoi.

La m o r t  dans l'âme, j'ai dit "oui". le directeur sembla soulagé. je croyais voir alors sortir du bureau tout le monde, mais à ma grande surprise personne ne bougea, sauf le boucher qui vint vers moi, m'agrippa par un bras, me le tordit et me fis avancer vers le bureau ou il me courba. j'étais là, devant le directeur, le surgé, la secrétaire, les parents et les élèves, dans la position de recevoir une fessée. je n'en avais pas reçu depuis mes 16 ans.

Je me suis redressé par dignité et ai dit que ok pour cette fessée puisque je ne pouvais pas y échapper mais en privé et pas devant tout le monde. le boucher m'a flanqué une gifle mémorable, et m'a à nouveau courbé sur le bureau, sa femme passant de l'autre côté, m'a attrapé les mains et les a tenu bien tendu, m'obligeant ainsi à bomber mes fesses vers le haut.

Ne pouvant plus bouger j'attendis la première claque et je dois dire qu'elle fut à la hauteur de la largeur de la main du boucher. je ne pus m'empêcher de hurler tant elle était forte. j'en reçu une dizaine comme cela, puis, sans que je puisses ni bouger ni dire quoi que ce soit, la boucher attrapa l'élastique de mon short, et de ma culotte et me déculotta devant tout le monde, je hurlais, protestais, rien n'y fit, j'étais cul nu devant les élèves et les personnes présentes : personne ne disait rien, mais j'entendais les commentaires des élèves qui se moquaient et gloussaient derrière moi.

La fessée reprit de plus belle, sur les fesses, sur les cuisses sur les jambes, je criais, pleurais comme un gosse, il ne s'arrêtait pas de fesser. enfin quand il s'est arrêté, le directeur m'a dit "j'espère que cela vous servira de leçon et que vous ne recommencerez jamais plus". je promis bien sur, et tout en séchant mes larmes, je remontais tant bien que mal ma culotte et mon short sous les quolibets des élèves.

Mon regard croisa celui de la secrétaire, elle semblait tétanisée, ses yeux fixant mes fesses qui à la douleur et au feu ressenti, devaient être écarlates. une fois reculotté, il me fallut me rendre à l'évidence, mon short ne cachait pas les marques de cette fessée, mes cuisses étaient si rouges que cela se voyait.

Je fus prié de quitter le bureau et d'aller dans la chambre que j'occupais, en attendant d'être à nouveau prié de redescendre chez le directeur.

Il me fallut alors traverser toute la cour, grouillante d'élèves, et dieu sait à quelle point la honte empourpra mes joues, autant que mes fesses et mes cuisses certainement, car les élèves témoins de ma punition étaient eux aussi sortis dans la cour et criaient à tout le monde que j'avais reçu la fessée par le boucher.

M o r t  de honte, au sommet de l'humiliation, je fus contraint de démissionner 2 jours après.

Voila une histoire véridique, qui s'est passée en Creuse en 1985, et qui a conditionné toute ma vie par la suite.

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